L’accordeur de silences

Auteur :
Traduction : Elisabeth Monteiro Rodrigues
Editeur : Métailié
Nombre de pages : 240
Date de parution : 2021
Langue : français
ISBN : 9791022611688
Prix :

10,00

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Description :

« La première fois que j’ai vu une femme j’avais onze ans et je me suis trouvé soudainement si désarmé que j’ai fondu en larmes.
Je vivais dans un désert habité uniquement par cinq hommes. Mon père avait donné un nom à ce coin perdu : Jésusalem. C’était cette terre-là où Jésus devrait se décrucifier. Et point, final. Mon vieux, Silvestre Vitalício, nous avait expliqué que c’en était fini du monde et que nous étions les derniers survivants. Après l’horizon ne figuraient plus que des territoires sans vie qu’il appelait vaguement “l’Autre-Côté” ».
Dans la réserve de chasse isolée, au coeur d’un Mozambique dévasté par les guerres, le monde de Mwanito, l’accordeur de silences, né pour se taire, va voler en éclats avec l’arrivée d’une femme inconnue qui mettra Silvestre, le maître de ce monde désolé, en face de sa culpabilité. Mia Couto, admirateur du Brésilien Guimarães Rosa, tire de la langue du Mozambique, belle, tragique, drôle, énigmatique, tout son pouvoir de création d’un univers littéraire plein d’invention, de poésie et d’ironie.

A lire aussi Tombe, tombe au fond de l'eau, un autre chef-d'œuvre de Mia Couto.

LA PRESSE:

TELERAMA, Marine Landrot
« D’une pure splendeur »
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LIRE, André Clavel
« Entre conte fantastique et parabole, Mia Couto a signé un roman magnifique, flamboyant, où sa voix de conteur envoûté s’escrime à couvrir le fracas des guerres. » Lire l'article entier ici.

L’HUMANITE, Alain Nicolas
« L’évènement de la rentrée littéraire étrangère pourrait bien être l’inattendu et magnifique roman du Mozambicain Mia Couto. »

LIVRES HEBDO, Véronique Rossignol
« De livre en livre, Mia Couto invente une langue créole liant son portugais à la tradition africaine, pour fabriquer des romans-contes détruits par les violences de la guerre, des relations qu’entretiennent les vivants et les morts, du conflit entre la mémoire et l’oubli. »

JEUNE AFRIQUE, Séverine Kodjo-Grandvaux
« Un orfèvre qui aime ciseler la langue portugaise et jouer avec les mots. »