Léonard, le duc et le prieur
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«L’Histoire veut des historiettes pour se faire comprendre. Léonard était de ceux-là que la nature a doués et que leur courage a accomplis afin qu’ils enseignent par leur exemple les générations futures. Les bonnes légendes plongent loin leurs racines, les prodiges sont déjà des enfants prodigieux... De même, l’histoire que l’on va lire. La rumeur l’a formée... Le peintre était physionomiste et même un peu devin. Il voyait de ces petites choses que les autres ne découvraient qu’après lui. Identifier les signes par lesquels les intentions se lisent sur un visage et savoir les composer pour nourrir sa pratique était la base de son art. De la forme d’un menton, de l’orientation d’un sourcil, de l’éclat d’un regard on devait tout apprendre du portraituré. Un art qui s’obligeait à rendre des comptes à la réalité.»
Dans Léonard, le duc & le prieur Jean Frémon reraconte l’épisode si éloquent de la vie de Léonard de Vinci où le peintre au sercice de Ludovic Sforz, qu’on appelait le More, devait peindre une fresque représentant la dernière cène dans le réfectoire de l’abbaye de de Sainte-Marie-des-Grâces à Milan. «L’image est un mensonge, certes, pensait Léonard, mais la vérité, quelle qu’elle soit, n’est qu’une image. Il faut mentir vrai pour dire juste.» Prenant dans ce qu’il voit et cherche les traits de chaque apôtre, l’œuvre restera longtemps inachevée avant qu’il trouve le bon inspirateur pour représenter Judas.