Le jour où j’ai tué mon père
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Tout le monde doit tuer le père pour pouvoir vivre, lui l’a fait simplement d’un coup sur la tête et par derrière. Ensuite, il a appelé la police et maintenant il raconte son histoire à une psychiatre.
Il mène une enquête sur lui-même, il suit les détails de sa vie, montre sa médiocrité en face de ce "gagnant" qu’était son père, séducteur, brillant, riche, sûr de lui, jusqu’à séduire sa belle-fille.Il essaie tous les instruments intellectuels pour analyser son acte, la philosophie, la religion, la psychologie, le comportementalisme : tout se révèle incapable d’expliquer son acte. Par ailleurs il nous fait lire son roman inachevé, comme le psychiatre nous y cherchons une interprétation symbolique, une explication, mais la littérature ne révèle rien, elle cache, dissimule. L’auteur nous perd avec malice, avec humour, avec une habileté diabolique pour troubler notre sens de l’ordre et de la réalité. Il est facile de tuer, ce qui est difficile, c’est de savoir pourquoi on tue.