Le fil des missangas

De vibrants portraits de femmes aux prises avec leurs désirs, leurs amours déçues et leurs blessures assassines, des êtres qui réinventent le réel, des enfants qui revisitent leurs rêves : telles sont les perles de verre (missangas) qui composent cette œuvre où Mia Couto invente un univers singulier et un langage unique, africain et universel.
Lapidaires, ces nouvelles parfois cruelles, parfois drolatiques, assemblées autour d’un ?l invisible, sont souvent teintées d’une ironie qui rend d’autant plus poignante la destinée des êtres.
Construites sur une savante harmonie de registres littéraires et populaires, ponctuées de nombreux proverbes (véritables, détournés ou inventés), de jeux de mots et de mots-valises, ces nouvelles, plongées dans un long clair-obscur, nous ramènent sur les sentiers de l’enfance, de la genèse de la langue et de la création poétique.

« Toute une humanité s'ébroue dans ces courtes nouvelles qui ont pour adre le Mozambique, mais qui pourraient se dérouler n'importe où ailleurs – dans un monde qui n’aurait congédié ni son enfance, ni ses rêves. » S. Lapaque

À lire aussi, le chef d'œuvre du même auteur, dans la même collection : Tombe, tombe au fond de l’eau.

ARTICLES PARUS :

Les perles de verre du Mozambique / Alain Nicolas - L'Humanité février 2011

Histoires comme ça / Sébastien Lapaque - Le Figaro 2010

Perles du Mozambique / Sean James Rose - Livre Hebdo septembre 2010