La véranda au frangipanier
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« Selon la légende, quelqu’un regarde au loin l’océan et se perd dans l’infini de la contemplation. Dans l’attente...» Nous est contée l’histoire d’Ermelindo Mucanga, enterré au pied d’un frangipanier dans un fort colonial au bord de l’océan... Des remous dans la terre, des voix... voilà que l’on entend le déterrer pour l’élever au rang de héros national de la libération... Affolé, il consulte son halakavuna (tapir, au Mozambique l’on croit que le tapir a élu sa demeure dans les cieux et qu’il descend sur terre pour prédire l’avenir aux chefs traditionnels). Celui-ci lui annonce qu’il va vivre à nouveau, sous les traits d’Izidine Naìta: policier chargé d’enquêter sur la disparition du directeur de l’hospice de vieillards, un ancien fort colonial... Conçu sur le mode de l’enquête policière, le récit se déroule sur un rythme binaire scandé par les chapitres séjours chez les vivants/confessions des curieux pensionnaires de l’hospice. Le retour au ciel, la confession de Marta et la révélation conduisent au dernier rêve, le rêve du mort. La disparition «des curieux pensionnaires» engendrera de futures générations sans histoire, alors les individus n’existeront plus que par imitation.
PS du libraire : Il faut entendre "véranda" au sens de "terrasse", comme en portugais. Il s'agit du Mozambique, "terrasse sur la mer". D'autre part il y a une malencontreuse coquille à la première phrase du roman. Il faut lire: « Je suis le mort » au lieu de « Je suis mort ». Il s'agit d'un jeu de rôle, non pas de mémoires posthumes...