La question d’Orient 1877-1878
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« En mars 1877, sous prétexte de défendre les chrétiens de Bosnie et de Bulgarie, la Russie attaque la Turquie sur deux fronts, de part et d’autre de la mer Noire. La guerre dure quelques mois, fait des dizaines de milliers de morts, et s’achève par le traité de Berlin, qui ne résout rien, mais marque une avancée de la politique austro-allemande dans la direction funeste qui entraînera directement la Première Guerre mondiale.
En ce temps-là, l’Angleterre est la puissance diplomatique du monde, Londres le meilleur poste d’observation des événements, et le consul du Portugal à Newcastle s’appelle José Maria Eça de Queiroz. Il a 32 ans, il a déjà écrit deux romans, il est connu et respecté dans les cercles intellectuels de son pays, pour l’intransigeance de son style, qui feront de lui un des plus grands écrivains portugais.
Lorsque, pour une obscure revue de Porto, il commente cette guerre, c’est en des termes qui n’ont rien perdu de leur actualité. Aujourd’hui comme alors, l’arrogant cynisme des grandes nations, leurs luttes d’influence, le pouvoir de la presse, marquent des conflits sanglants, nés de la volonté de puissance des uns et du désir d’indépendance des autres. » (présentation de l’éditeur)