Histoire d’un vaurien
20,00€
48 en stock
Traduction de Memórias de um sargento de milícias
Histoire d’un vaurien de Rio de Janeiro est un des chefs-d’œuvre de la littérature brésilienne. Écrit et publié en feuilletons dans un journal de Rio de Janeiro en 1852-1853, il est devenu un de ces ouvrages inspirateurs et sans lequel bien des écrivains et personnalités n’auraient pas été possibles ou connues : Machado de Assis, Lima Barreto, Carmen Miranda, Chico Buarque, etc. sont tous disciples de Manuel Antônio de Almeida.
Leonardo, le protagoniste de ces Histoire d’un vaurien de Rio de Janeiro, n’a rien de commun avec les héros romantiques de son époque. Il serait né « d’un écrasement de pied et d’un pincement » lors d’un flirt en haute mer ; très tôt il choisi l’oisiveté comme seul mode de vie, créant ainsi le premier personnage si brésilien du malandro : sorte de héros mixte entre Oblomov et un malandrin, roi du hamac, de l’inconvenance, mal élevé, malgré lui… « L’enfant avait un penchant à l’effronterie, et l’indulgence de son parrain aidant, cela en fit un petit impertinent accompli. » On suit ainsi les frasques et péripéties de la vie de Leonardo dans le Rio du début du xixe siècle, résidence du roi, ville métissée, non sans rire et en nous attachant à ce personnage finalement faible, neutre et jouet des uns et des autres.
Dans une telle ambiance, les Mémoires avec le ton désinvolte du récit, la saveur piquante des conversations cueillies sur le vif et une foule de personnages robustes et vulgaires pataugeant joyeusement dans la plus tangible des réalités, peuvent sembler le produit d’un autre siècle, d’un autre monde.
Un livre pour tous à lire dans son hamac…