Discours aux Tupiniquins
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Prenant l'attitude d'un Persan à Paris, le grand critique brésilien Mário Pedrosa écrit en 1975 à ses compatriotes, à partir de son exil parisien, un texte testamentaire, son adieu à la critique d'art.
Discours aux Tupiniquins est l'un des textes les plus profonds pour comprendre le point de vue de Mário Pedrosa, finalement très critique, sur les développements de l'art moderne occidental et son espoir d'un art nouveau, fruit de ce qu'il appelle encore le tiers-monde. S'il emploie le mot postmoderne, ce n'est pas dans le sens de Jean-François Lyotard, et pourtant, quelques années à peine avant La Condition postmoderne (1979), Pedrosa affirme que le moderne et le primitif, le savoir savant et le savoir populaire ont cessé de s'opposer.
Discours aux Tupiniquins est l'un des textes les plus profonds pour comprendre le point de vue de Mário Pedrosa, finalement très critique, sur les développements de l'art moderne occidental et son espoir d'un art nouveau, fruit de ce qu'il appelle encore le tiers-monde. S'il emploie le mot postmoderne, ce n'est pas dans le sens de Jean-François Lyotard, et pourtant, quelques années à peine avant La Condition postmoderne (1979), Pedrosa affirme que le moderne et le primitif, le savoir savant et le savoir populaire ont cessé de s'opposer.