Ô Solimões !

L’Amazone, et donc l’Amazonie, tient son nom du fameux explorateur espagnol Francisco de Orellana, qui fut également le fondateur de la ville portuaire de Guayaquil en Équateur. Selon la légende, lors de son expédition de 1542 sur le grand fleuve, il avait été attaqué par de farouches guerrières, qu’il compara aux mythiques Amazones des rives de la mer Noire. […] Mais j’appris avec stupéfaction que ce n’était finalement pas sur l’Amazone que j’allais naviguer.
À la veille d’embarquer sur le catamaran La Jangada, Bernard Lugaz réalise que si le fleuve gigantesque sur lequel il va parcourir près de mille huit cents kilomètres est nommé Amazone sur la majorité des cartes, il porte, sur un long segment de son cours, un tout autre nom.
Deux semaines durant, l’auteur ira de découvertes insensées en face-à-face exceptionnels, remontant de jour comme de nuit des affluents plus étroits à bord de petites embarcations pour explorer la forêt profonde et rencontrer ses habitants. Tantôt émerveillé par la hauteur de la canopée, tantôt inquiet à l’idée d’être confronté à la faune locale.
De parties de pêche en rêveries sous les étoiles, parfois interrompues par des averses aussi puissantes qu’imprévisibles, Bernard Lugaz nous entraîne dans une aventure captivante au cœur de la forêt amazonienne.