La découverte du Japon 1543-1551
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En 1543, les Portugais sont les premiers Européens à débarquer au Japon. Cet archipel lointain et mystérieux, plus ou moins localisé depuis 1515, est très vite identifié à la Cipango du récit de Marco Polo (c. 1300), représenté sur le globe de Behaim (1492). Aussitôt les Portugais y introduisent les armes à feu et nouent de fructueux liens commerciaux. En 1549, François Xavier et quelques jésuites débarquent à leur tour et fondent la mission chrétienne du Japon, pays dont ils seront deux ans durant les premiers explorateurs.
Un riche cahier cartographique en couleurs retrace l’historique de la représentation de l’archipel, d’abord sous la forme de la mythique Cipango, de 1459 à 1571, puis du Japon nouvellement découvert, de sa première apparition en 1550 jusqu’à sa forme presque définitive au début du XVIIe siècle, en passant par ses multiples avatars.
Le livre rassemble ensuite les évocations de Cipango dans les sources historiques occidentales depuis 1300, puis du Japon dans les récits narrant la rencontre entre les Européens et Japonais de 1543 à 1552 :
1. Cipango dans le livre de Marco Polo (c. 1298).
2. La quête de Cipango (1474-1526).
3. Le récit d’Escalante de Alvarado (1548).
4. L’Information des choses du Japon de Jorge Álvares (1548).
5. Trois lettres de François Xavier et Niccolò Lancillotto (1548).
6. L’arrivée des Portugais au Japon en 1543 décrite par les Japonais dans le Teppôki.
7. L’arrivée des Portugais au Japon dans la Pérégrination de Fernão Mendes Pinto.
8. Le voyage de Jorge Álvares selon Fernão Mendes Pinto.
9. Premières lettres de François Xavier au Japon (1 549).
10. François Xavier, l’apôtre du Japon (1549-1551),
d’après Luís Fróis et Fernão Mendes Pinto.
11. La grande lettre de François Xavier sur le Japon (1552)
Ces textes, écrits par des navigateurs, des aventuriers ou des jésuites témoignent de la fascination des Européens – non sans incompréhension – devant cette nouvelle civilisation, qu’ils jugent aussitôt supérieure à toutes celles qu’ils ont découvertes jusqu’alors. En miroir, un texte japonais, jamais traduit en français, raconte l’arrivée de ces hommes blancs, avec de longs nez et aux manières rustres, qu’ils appellent péjorativement les nanban-jin, les «barbares du Sud».