Éloge du mensonge
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Le livre revendique, dès la dédicace à Rubem Fonseca, la filiation naturelle. Et de fait, on y retrouve le même goût pour la provocation et le mauvais goût, la même délectation cynique, physiologique, médicale à l’animalité humaine, la même complaisance morbide pour la détestation de soi et des autres, au bout du compte surtout des autres, la même application sadique à «mal écrire». La rencontre initiale de ce roman noir se situe dans un «Institut sérothérapique munici-pal». Fúlvia Melissa y fait démonstration de ses talents auprès du narrateur, José Guber : elle introduit de force un lapin tué de ses mains dans la gueule d’un sucuri infesté de poux à cause du stress de la captivité. Séduction assurée, mais voilà, il y a aussi un mari… S’ensuivront de nombreuses péri-péties, maints rebondissements n’oubliant pas de mettre en abyme l’écriture et l’art romanesque lui-même. «Victime et bourreau ne sont pas là où on les attend», suggère la quatrième de couverture. Soit. Et qui se porte volontaire pour être leur cobaye ?(Info Brésil, n° 159, juin 2000)