Écrits sur la France
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« Ceci est la chronique d'une passion déçue. Au XIXe siècle, une bonne partie de l'Europe pense en français et se réfère à la pensée française. L'éducation d'Eça de Queiroz, fils et petit-fils de magistrats francs-maçons, est profondément imprégnée de cette culture dominante. En 1888, il arrive à Paris, comme consul de Portugal. Il découvre une France bien différente, réduite aux petitesses parisiennes, matérialiste, médiocre, futile, arrogante et xénophobe. Il s'en isole, il l'observe et la peint comme elle est. Il souffre de sa désillusion. Ce faisant il rend un grand hommage indirect à cette France dont il s'était fait une certaine idée. À travers ces quelques textes choisis par Jean Bille, il évoque tour à tour "les grands hommes de la France", les anarchistes et témoigne de l'intense chagrin que lui l'iniquité de l'Affaire Dreyfus.
En ces quelques textes choisis par Jean Pailler dans la masse de sa correspondance et de ses articles envoyés aux journaux du Brésil, il évoque tour à tour "les grands hommes" de la France, les anarchistes, Sadi Carnot, Casimir-Perrier, Jeanne d’Arc et Sarah Bernhardt, et témoigne de l’intense chagrin que lui cause l’iniquité de l’Affaire Dreyfus. Avec ironie et lucidité, il raconte Paris à la fin du siècle dernier. Son témoignage dérangeant a gardé aujourd’hui tout son sel et, au-delà du plaisir de la lecture, nous invite à remettre en cause l’identité et le rayonnement culturel de la France. » (présentation de l’éditeur)