Aux origines du monde. Contes et légendes du Brésil
20,00€
4 en stock
Le Brésil est le plus grand pays d'Amérique du Sud et le seul en Amérique où l'on parle principalement le portugais. De plus, suite à la forte immigration venant des quatre coins du globe, la nation brésilienne est l'une des plus multiculturelles. Historiquement, sa découverte par les navigateurs portugais au XVIe siècle, transforma radicalement tant son paysage naturel qu'humain. Ce livre est composé de contes et des légendes étiologiques d'un Brésil multiculturel, ces derniers sont marqués par le christianisme catholique et l'usage de la langue portugaise, même si on est loin du portugais du Portugal. Les gens qui racontent ces histoires sont des hommes et des femmes qui appartiennent essentiellement aux communautés paysannes blanches et métisses. Géographiquement, ils habitent, en grand majorité, sur la côte atlantique du pays.
Le fleuve Amazone, l'un des plus grands au monde, capte l'attention populaire, tout comme ses affluents. Des zones arides, comme celles de la région du Nordeste qui a accueilli dès le début des colons européens, ont amené leurs habitants à créer des récits étiologiques pour expliquer la cause de ses longues sécheresses. D'autres communautés, comme les gitans et les « Espagnols » y figurent également. De plus, certains métiers traditionnels, donnant naissance à des archétypes sociaux, comme les pêcheurs, les forgerons, les charpentiers et les lavandières, sont sujets à explication. Enfin on retrouve des textes expliquant l'existence de la mort, de la misère ou de l'envie dans le monde. Le Nouveau Monde se distingue par une diversité zoologique et botanique remarquable. La plupart des bêtes de ces histoires était connue en Europe : le chien, le chat, le rat, l'âne, la mule, le porc. D'autres, originaires des continents américain et africain, vont s'ajouter : le tyran-quiquivi, le vanneau-téro, le troglodyte familier, le cassique ou encore l'urubu. Dans ce pays qui a été, dès les premiers temps de la colonisation, le terrain d'une monoculture intensive, celle de la canne à sucre, on ne pouvait manquer l'explication de l'un de ses dérivés les plus célèbres : la cachaça, ou eau-de-vie de canne.