Trente-cinq minutes suivi de « Trois minutes »
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Trente-cinq minutes suivi de Trois minutes rassemble deux textes plus introspectifs qu’à l’accoutumée, qui sont inhabituels depuis des années chez Marcel Cohen, et centrés cette fois-ci sur l’attente...
Le premier texte reprend, en exergue, la dernière phrase d’un texte de Gracq intitulé La presqu’île. C’est une forme d’hommage et Cohen reprend à dessein, le sujet de sa nouvelle : un homme attend une femme plus longtemps que prévu et, pendant ce temps, il déambule. La fin est volontairement très voisine, elle aussi, comme on pourra en juger. Pour le reste, chacun apporte ses billes et, pendant que le héros de Gracq parcourt le bord de mer en été, le personnage de Cohen ne rencontre qu’un pigeon sur un boulevard. Dans la seconde, l’angoisse du départ et l’afflux des pensées qu’il engendre finit par faire manquer son train à un homme pourtant arrivé bien avant l’heure.