Maria de Lourdes Teodoro a soutenu il y a quinze ans une thèse de doctorat en littérature comparée, à la Sorbonne, consacrée à une comparaison entre Modernisme brésilien et négritude antillaise, envisagée à travers la confrontation des deux œuvres : celle de Mário de Andrade et celle d’Aimé Césaire. Pour les deux auteurs, il s’agit d’affirmer ou de faire naître une conscience identitaire de la rencontre entre l’univers magique et le savoir blanc, dans une situation vécue initialement comme dépendante politiquement ou culturelle-ment. Le travail, qui souligne certaines convergences entre les œuvres quant au choix du burlesque, de l’ironie, de l’agressivité avant-gardiste, est aujourd’hui édité : L’Harmattan, 320 p., 180 F.