Ce roman se déroule dans les milieux brésiliens new-yorkais des années 70. Les révolutionnaires “en exil” y côtoient les hommes de la dictature, dans un monde de “faux-semblants” où l’on ne sait pas, où l’on ne sait plus qui est qui : « Schizophrénie contre paranoïa ? D’un côté des personnages scindés, dédoublés dans leur identité, leur sexe, leurs comportements, leurs fonctions. Eduardo da Costa e Silva, agent consulaire  brésilien à New York, est aussi Stella, celle qui fréquente les bars gays de la nuit. Valdevinos Vianna, l’attaché militaire spécialisé dans la torture et l‘espionnage contre la lutte armée, est aussi la Veuve Noire aux mœurs sado-masochistes et souterraines. Par ailleurs, un sentiment de persécution qui n’est pas toujours qu’un délire, quand il s’agit de guérilleros montant aux Etats-Unis un réseau clandestin contre les militaires installés à Brasilia. Nous sommes en 1969, les enlèvements d’ambassadeurs commencent, le régime se durcit et propulse Médici à la présidence. […] » M. Riaudel.