L’événement, pour nous, ce mois-ci, restera sans doute assez discret. Raison de plus pour insister sur l’exceptionnelle qualité des Poèmes d’août et autres poèmes de Maria Ângela Alvim, un passage de comète dans la poésie brésilienne, une fulgurance qui disparaît à trente-trois ans et laisse peu de traces, nécessairement moins que les auteurs en prise avec leur époque ou moins encore que les agitations de surface, vagues du moment. Peu de traces, mais tout de même, justement, cette Surface, seul recueil anthume. Et maintenant ce choix traduit et donné en version bilingue par Magali et Max de Carvalho (Arfuyen, 93 p.).