Argemiro Procópio est professeur de relations internationales à l’Université de Brasília. Il dresse dans L’Amazonie et la mondialisation. Essai d’écologie politique, un constat alarmant sur la situation de la région, dévastée par une exploitation prédatrice du sol et du sous-sol, par la commercialisation de son bois, et aujourd’hui aux mains des trafiquants de drogue. Les Indiens et le peuple amazonien en général paient pour cela le prix fort : misère, chômage, violence, anarchie sociale… Un cri d’alarme donc plus proche de l’enfer vert que du paradis tropical (L’Harmattan, 272 p.).