Fantaisie politique, en prose (seul texte de l’auteur destiné au jeune public) qui raconte les joyeuses péripéties de deux compagnons à la nature fort disparate : un éléphant et une puce.

Ainsi que dans tout compagnonnage à deux, la vie a ses hauts et ses bas, ses chutes et ses élans. Et puis un  jour, la situation s’envenime, semble sans issue, on ne se supporte plus, on se fait la vie impossible. Providentiellment, l’amour se présente à chacun de ses congénères, et fait oublier à chacun, qui sa hargne, qui son désespoir. L’histoire se termine donc par un joli banquet final. L’auteur , c’est évident, cultive une immense tendresse pour l’éléphant, animal qu’il montre jovial, pacifique et sage, capable d’ironie surtout à propos de lui-même, quand il pense mériter une leçon de morale par exemple.

Ce conte, à la langue particulièrement élégante, en dit beaucoup sur un certain art de vivre en bonne intelligence avec ses amis, ses ennemis, les plus petits que soi, les belliqueux, les prétentieux.