Le témoignage d’un négociant, d’un aventurier, d’un géographe arabe, une carte, une fresque, une inscription gravée, les ruines d’une ville de sel ou de terre, un site récemment fouillé, sont autant de traces qui permettent à François-Xavier Fauvelle de reconstituer ces pans d’histoire. Il nous mène de l’Afrique du Nord aux royaumes du Ghâna et du Zâfûn, de l’empire du Mâli à l’Égypte, du Kânem près du lac Tchad aux royaumes chrétiens de Nubie et d’Éthiopie, des principautés de la côte d’Afrique de l’Est aux énigmatiques ruines de Grand Zimbabwe. On découvre les cours de souverains opulents ; les villes bruissantes d’activité où les commerçants du monde islamique rencontraient les négociants africains ; les marchés où s’échangeaient ambre de cachalot, esclaves et or contre perles indopacifi ques et vaisselle de Chine. Les sociétés africaines étaient alors parties prenantes d’un vaste monde interconnecté.
Devenu un classique, Le Rhinocéros d’or a été traduit en une dizaine de langues. Paru dans sa première version en 2013 (Alma), le livre a reçu le Grand Prix du livre d’histoire (Rendez-vous du livre d’histoire de Blois), l’édition anglaise (Princeton University Press, 2018) celui du « Medieval book of the year » (Medievalists.net).
Cette nouvelle édition est augmentée de plusieurs chapitres et enrichie des fruits d’une dizaine d’années de recherches.